L’accent est mis sur le service de proximité, ce que chacun peut et veut faire pour son voisin dans une relation saine. Cela implique le respect des personnes et de leurs idées. Les échanges se veulent cordiaux quelles que soient les situations. Il est toujours possible de marquer un désaccord et de refuser de poursuivre. Dans ce cas, il y a lieu d’en avertir la coordination en expliquant les difficultés et les limites rencontrées.
C’est donc les relations de voisinage, de bon voisinage qui sont promues et privilégiées. Nous savons que pour certaines personnes il est très difficile de demander et d’accepter une aide de proximité. C’est pourtant essentiel d’agir le plus possible dans son milieu de vie. La meilleure aide est celle qui permet à la personne de retrouver une autonomie et ainsi de se passer de nous.
Les services sont gratuits et cette gratuité est essentielle pour rester dans une relation profitable. C’est un point important dans notre société qui chiffre la valeur de chaque chose et de chaque geste. Nous sommes dans une action qui n’a pas d’obligation de résultat. Tout est cadeau et ne peut être acheté contrairement aux professionnels dont la démarche est exactement à l’opposé.
Bénévole ou volontaire ? Le terme volontaire est privilégié par les autorités en référence à la langue anglaise. Dans nos contrées, le terme bénévole est mieux perçu.
Le volontaire se donne pour objectif de tenter, dans la société où il vit, de détecter des besoins et d’apporter des solutions aux problèmes qui peuvent se poser. Son action s’étend à tout ce qui concerne le bien-être des personnes, ainsi que l’intérêt collectif. Il s’engage de manière libre, volontaire et désintéressée.
Le volontariat a donc une place spécifique dans la société, complémentaire et non concurrentielle au travail rémunéré. C’est ainsi qu’il s’organise, soit de manière autonome, soit en collaborant à des organismes existants, en tant qu’agent de renouvellement, de complément, de soutien ou de création.
Chaque personne a le droit, sans pouvoir y être contraint, de pratiquer le volontariat et de contribuer, selon ses moyens et dans le respect des droits d’autrui, au développement de la vie communautaire.